
Cela commence à bouger au niveau du « Fantôme », par le premier bout de la chaîne, le deuil périnatal. Et on en finit plus de décliner ce type de logo-ruban à toutes les sauces depuis le SIDA, en passant par Octobre rose, cela se bouscule au niveau de la réception claire du message.
Après, cela se bouscule un peu au portillon. Mais qui s’en plaindrait ?
- La Clinique e-santé : https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/traumatismes/surmonter-deuil-perinatal
- Une marche pour nos anges www.marche-ange.org
- Association SPAMA : https://www.association-spama.com/deuil-perinatal/lentourage-et-le-deuil-perinatal/
- Association EMPREINTES : https://www.empreintes-asso.com/tout-sur-le-deuil/fiches-thematiques/definition-deuil-perinatal/
Etc, etc.

- Le Monde du 14/10/2023 : Deuil périnatal : « Il n’y a rien de plus terrifiant que la perte d’un enfant, c’est pour cette raison qu’on évite d’y penser collectivement »
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/10/14/deuil-perinatal-il-n-y-a-rien-de-plus-terrifiant-que-la-perte-d-un-enfant-c-est-pour-cette-raison-que-l-on-evite-d-y-penser-collectivement_6194437_3224.html
Mais vu l’état de santé mentale en dégradation constante de notre société, nous sommes encore bien loin du compte. Comment croire qu’avec 243623 IVG en 2023, plus 15% des grossesses converties en fausses couches, que les fantômes se soient pas légion dans notre inconscient collectif ?
A titre d’exemple, l’un parmi de nombreux autres, souvenez vous de Mohamed MERAH, le tueur en série franco-algérien de Toulouse liquidé en 2012. Son âme dévorée par Al-Qaïda l’était vraisemblablement déjà par les fantômes de la guerre d’Algérie, etc. Les religions ne devraient-elles pas retrouver leur mission thérapeutique quant au « pardon » dans le vrai sens sens du terme ? Elles seules peuvent avoir la connaissance, l’infrastructure et l’abnégation pour le faire dans la qualitatif et le quantitatif.

Si la Dette générationnelle reste le sujet le plus tabou de nos existences, que dire alors du Fantôme générationnel qui règne en maître sur une bonne partie de nos destinées ? A ce titre, le Dibbouk se révèle un mythe fondateur issu du monde ancien, à la fois spécifique à l’ADN ashkénaze polonais (cf. Isaac Bashervis SINGER), et au judaïsme (dialectique avec la Devekout, transmission divine), et en final à portée universelle.
© Eric LE NOUVEL
